dimanche 8 mars 2009

L'informatique de demain selon Microsoft.

Pour Microsoft, les travaux d’Hercules se résument comme suit :
Montée en charge grâce à une architecture logicielle et matérielle capable d’évoluer linéairement dans un facteur 10 puissance 6.
Généraliser des technologies vocales : cela passe notamment par une qualité de la synthèse vocale et des capacités de lecture. Ces technologies sont essentielles dans une problématique d’accessibilité des applications et en particulier des sites web. Car comment faciliter l’accès à un site pour un utilisateur ayant un handicap quelconque ? Il existe certes des recommandations mais aujourd’hui, seule une infime partie des logiciels est adaptée.
Reconnaissance des objets et des mouvements. Cela passe notamment par une révolution totale de l’interface homme – machine qui n’a finalement pas évolué depuis 40 ans avec la première souris, le projet Xerox Parc ou encore Macintosh. Le multitouch est une évolution intéressante Microsoft va le généraliser sur Windows.
Système sans problème : construire un système capable d’être géré et administré par une seule personne et utilisé par des millions d’utilisateur. Aujourd’hui les systèmes ne sont pas prédictibles dans le sens où ne sait jamais comment va se comporter une application, son système. Demain, il s’agit de disposer d’un système prédictible, bref on saura comment il se comportera sur la durée. C’est la base de réflexion du projet Singularity de Microsoft Research : système totalement nouveau, basé un micro noyau, entièrement en code managé (donc .Net), avec des processus isolés et des communications par contrat. Cela s’appuie sur des langages sûrs, des outils de vérifications. D’autre part l’architecture doit être entièrement penser pour simplifier et modulariser la plate-forme.
Découlant de travail ci-dessus, le 10e travail concerne le système sécurisé. Il s’agit de bâtir un système sur lequel un déni de service n’est pas possible. Et que l’on peut prouver ! Cela passe aussi par des protocoles sûrs ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, aussi la conception que l’implémentation possède des bugs. Pour les laboratoires de l’éditeur et notamment celui conjoint avec l’INRIA cela passe par F# et les protocoles prouvés.
Programmeur automatique : objectif ? avoir un rendement de programmation de facteur 1000 ! Un des moyens pour y arriver est l’introduction massive de modèle qui doit faciliter la lecture du code, la génération du code, la maintenance du code. Mais si cela facilite les éléments précédents, il faudra acquérir de nouvelles compétences et une maîtrise totale des outils et des modèles.

Aucun commentaire: